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Une Passion dans le désert - De Balzac à Paul Jouve

Du 04/10/2007 au 06/01/2008

Horaires : -

Plein tarif / Tarif réduit : -

La Maison de Balzac présente la rencontre de Paul Jouve, le plus grand artiste animalier du XXe siècle, avec Une passion dans le désert, sulfureuse nouvelle de Balzac. Narrant les amours d’un soldat de l’armée napoléonienne et d’une panthère dans le désert d’Egypte, ce récit n’a reçu aucune illustration ni du vivant de Balzac, ni dans les décennies suivantes. C’est tout naturellement à Paul Jouve, qui a su peindre de véritables portraits de fauves, qu’ont été confiées l’illustration et la décoration d’une édition luxueuse pour cette nouvelle.

« C’est l’instinct que Paul Jouve fait apparaître, c’est la nature cachée et profonde qu’il peint et non seulement l’enveloppe charnelle, donnant forme à l’émotion, aux secrets de la vie, à la loi universelle », écrit un critique en 1931. 

Au fil des salles, l’exposition rapproche le récit de Balzac des créations de Jouve, pour souligner l’extraordinaire adéquation entre le travail de l’artiste et celui du romancier. L’alternance du texte et des oeuvres met autant en valeur les qualités artistiques de Jouve que le caractère intemporel – et entièrement contemporain – d’Une passion dans le désert.

L’exposition présente des oeuvres de jeunesse et de maturité de Jouve, peintures, dessins et gravures, mais aussi sculptures, mosaïques, reliefs en grès cérame ou plaques gravées, provenant du fonds de la Maison de Balzac ainsi que de la Bibliothèque nationale de France, du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, du musée des Arts décoratifs, du musée des Années 30 à Boulogne-Billancourt ou de collections privées. Plusieurs de ces oeuvres n’ont jamais été montrées au public.

« L’aigle disparut dans les airs pendant que le soldat admirait la croupe rebondie de la panthère.... Mais il y avait aussi tant de grâce et de jeunesse dans ses contours !... C’était joli comme une femme... La blonde fourrure de la robe se mariait par des teintes fines aux tons du blanc mat qui distinguait les cuisses. – La lumière profusément jetée par le soleil faisait briller cet or vivant, ces taches brunes, de manière à leur donner d’indéfinissables attraits...  »

Honoré de Balzac Une passion dans le désert

Commissaires de l'exposition : Yves Gagneux et Joëlle Raineau